COVID nous a bien laissé sur le carreau il faut le dire. Nous sommes nombreux à avoir depuis la pandémie, lorgné sur la possibilité d’avoir un business ou un complément de revenu en ligne. Une activité secondaire dont les revenus auraient été bien utiles.

Cela peut sembler plus simple que d’ouvrir une structure physique, et à certains égards en effet ça peut l’être. Cependant, il ne suffit pas d’avoir un site internet/une application pour convertir des prospects et avoir des clients.

Salarié, avant de se lancer dans un épique « Aurevoir président », testez vos compétences et la viabilité de votre idée de business en mettant en place une activité secondaire.

De nombreuses personnes commencent de cette façon. En travaillant sur des projets clients après avoir couché, après la journée officielle de travail ou encore le week-end. Le tout en poursuivant leurs activités rémunératrices habituelles pendant la semaine. Nous sommes d’accord que cette suggestion de ‘nouvelle activité’ ajoute une certaine complexité à vos compétences en gestion du temps, mais c’est aussi une opportunité. Une sorte d’avant-goût de ce que pourrait être cette nouvelle aventure business.

Posez les bases de votre future activité secondaire

3 questions simples pour faire le point

Ce faisant, profitez de ce moment de questionnement pour vous creuser un peu plus ces 3 questions :

  • Êtes-vous suffisamment discipliné pour travailler de chez vous/à distance ?
  • Avez-vous le désir, le temps et la détermination d’organiser votre propre prospection de clients ?
  • Avez-vous assez confiance en vos compétences, pour satisfaire vos futurs clients ? (et on ne parle pas ici de vos parents ou amis proches qui trouvent que vous êtes «génial.e» et « courageux.se »)  

Si vous n’êtes pas sûr et certain de répondre par l’affirmative à l’une de ces questions, passez en mode test et notez vos résultats. De manière simple, auprès de votre cercle premier, testez votre offre, vos prix, ajustez ce qui doit l’être et notez votre évolution.  

Une fois que vous travaillerez avec succès auprès d’un petit groupe de clients, prenez le temps de rajouter les trois questions suivantes à votre réflexion. Bien évidemment, tout ceci avant de vous décider à quitter votre activité rémunératrice principale.

Avez-vous réellement les compétences que votre client cible recherche ?

Tout n’est pas de VOULOIR créer un business. De VOULOIR être son propre patron.  

Vous DEVEZ avoir des compétences que les autres recherchent pour résoudre leur problème et pour lesquelles ils sont prêts à payer. Que ces compétences soient liées à un diplôme que vous avez obtenu ou que vous soyez autodidacte, avoir confiance en elles vous distinguera de la concurrence.

Pendant que vous-y êtes, demandez-vous s’il y a suffisamment de personnes qui veulent payer pour ces compétences que vous avez. D’ailleurs prenez le temps de bien définir le « SUFFISAMMENT » en question.

Prenons un exemple concret : Avoir de belles photos et vidéos pour son mariage sera probablement toujours un besoin, mais y a-t-il suffisamment de mariés qui peuvent se permettre un prix haut de gamme ?

Il en va de même pour les développeurs/concepteurs de sites internet et applications, les graphistes ou encore les ghostwritter.  

Le besoin est là, aujourd’hui plus que jamais car le marché des business en ligne se développe à vitesse grand V. Mais encore une fois, pourrez-vous trouver suffisamment de clients pour payer vos prestations ? Comment allez-vous les repérer ?

Connaissez-vous suffisamment l’environnement de marché de votre activité secondaire ?

La phase de recherche est relativement confortable. Aucun enjeu ou presque. De nombreuses personnes s’y retrouvent coincés des mois, voire des années ! Comme bloqué par une espèce de tétanie inconsciente du passage à l’action.

Si cette situation vous semble familière, à vous ou à une connaissance, prenez la peine et le temps de mettre sur la table des questions importantes. Celles qui vont vous permettre d’avancer au mieux vers vos objectifs :

  • Vos compétences sont-elles ‘commercialisables’ en état ?
  • Connaissez-vous des concurrents qui offrent les mêmes compétences ?
  • Êtes-vous au fait de combien votre marché est prêt/capable de payer pour ces compétences ?
  • Avez-vous fait le point sur votre budget mensuel (ce qu’il vous faut pour vivre, combien vous devez gagner pour subvenir à vos besoins et payer vos factures) ?

N’apportez aucun changement important dans votre vie avant de faire la lumière sur ces points importants.

N’oubliez pas d’inclure les personnes qui partagent votre vie dans la conversation. Non pas par obligation, mais parce que se lancer à son compte est une aventure chaotique et risquée. Embarquer nos partenaires de vie dans cette aventure ne saurait se faire sereinement sans leur consentement préalable.

Activité secondaire : Êtes-vous assez à l’aise pour effectuer vos efforts marketing en solo ?

Pas simple à faire mais vital pour votre futur business : Vous devez bannir l’idée selon laquelle vous n’êtes pas doué pour la vente ou encore celle selon laquelle vous devez attendre que les clients viennent à vous spontanément.

Ce n’est pas simple à faire, je le répète et je parle en connaissance de cause. Introvertie de nature, timide maladive, je ne pensais pas un jour convertir un prospect en client après une process bien huilé et centré sur le problème du client. Ça c’était avant !

Dans tous les cas, quand on garde en tête qu’il faut payer ses factures, gérer les besoins quotidiens de la famille, on se donne en général les moyens de faire ce qu’il faut.

Une personne que j’admire énormément m’a dit récemment dit qu’il fallait être à l’aise de se mettre sous les projecteurs et de parler au monde de son business. Parcequ’il y a probablement au moins une personne qui a besoin de l’entendre. Je comprends ce propos et je suis même d’accord avec, car si on propose une solution à un problème donné, notre voix mérite d’être amplifiée. Cependant, si vous êtes relativement timide comme moi, vous pouvez toujours garder cette idée en tête et songer à mettre en place des actions qui vont la soutenir. Gestion de blog, podcast et autres cafés virtuels pourraient vous y aider.  

Grâce à la recherche et à quelques ajustements, presque toutes les activités secondaires peuvent avec le temps se transformer en un business à temps plein. Mais pas de recette miracle, vous devez travailler pour que cela fonctionne.

Besoin d’aide pour déterminer ce que pourrait être votre activité secondaire ? Notre prochain atelier pourrait vous intéresser

Le temps d’un weekend, grâce à un cahier d’exercice, vous pourrez aisément décider si votre passion/ passe-temps occasionnel constitue une alternative commerciale viable.

Globalement, nous vous proposons le mini-atelier guidé, «J’organise mon activité secondaire». Un support pratique pour vous guider à travers plusieurs exercices tout au long du processus de réflexion. Pour notamment déterminer votre choix d’activité secondaire et si cette idée est viable sur le long terme. Vous devrez être et rester concentré pour répondre à certaines des questions.

Les réponses ne seront pas toujours évidentes et nécessiteront davantage de recherche. Mais la base sera bel et bien posée.

L’auto-exploration est probablement le seul moyen de savoir avec certitude si c’est la bonne réponse pour vous. Si vous avez fait le quiz du mois, vous avez déjà amorcé la réflexion sur votre job idéal. La bonne nouvelle aujourd’hui c’est que l’atelier proposé vous permettra d’aller plus loin.

Davantage de structurer dans votre idée d’activité, avec une base de travail prête à remplir, un calendrier d’objectifs et une session privée de coworking pour valider votre plan d’action. Ce sera toujours ça de moins à faire.

Préparer son activité secondaire en un weekend ? c’est possible

Un gain de temps précieux dans votre réflexion, ça vous intéresse ? Si oui la liste d’attente du mini-atelier c’est par ici

Je suis intéressé.e par l’atelier « J’ORGANISE MON ACTIVITÉ SECONDAIRE »