La créativité n’est pas exclusivement le fait d’artistes, comme beaucoup de personnes semblent croire. Ce n’est pas seulement avoir cette idée de génie, cette idée révolutionnaire, avant gardiste qui étonnera le monde. La créativité est la “capacité, faculté d’invention, d’imaginationDéfinition Larousse. Ainsi, être créatif c’est simplement, dans son quotidien, ses activités et même au travail, être en mesure de faire preuve d’imagination, laisser libre court à ses pensées, faire confiance à son intuition. Être créatif, c’est être capable de voir la réalité différemment de ce qu’elle est, et ainsi générer des idées nouvelles.

“La créativité c’est l’intelligence qui s’amuse” Einstein

 

Nous vous en parlions en début de semaine dans l’article consacré au Design Thinking, de plus en plus d’entreprises adoptent ce concept pour accompagner l’innovation. Les produits et services, les organisations sont maintenant pensés sous ce prisme. La créativité est l’un des fondements du Design Thinking sinon son moteur. Sans exercice de créativité point de Design Thinking.

Être créatif au travail, c’est aussi et finalement savoir travailler en équipe dans le but de faire avancer les projets et mettre au point les produits et services qui assureront la croissance de l’entreprise. Pour cela, plusieurs techniques existent. Voici quelques unes d’entre elles.

  1. LE BRAINSTORMING ET SES DERIVES

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LE BRAINSTORMING

C’est sans doute la méthode de créativité la plus connue au monde et probablement la plus productive. Son inventeur Alexander Osborn, président d’une agence de publicité, cherchait ainsi à rendre les réunions plus efficaces.

L’idée est que, chacun à son tour, chaque participant donne son idée en rapport avec la problématique posée. Ou pas. Faire preuve de créativité c’est également ne pas limiter ses pensées et être le plus intuitif possible, même si les idées exprimées sont farfelues ou éloignées du problème. Cette idée est notée sur un tableau ou un post it, le but étant d’en générer un maximum. Certaines règles doivent être respectées pour que la séance se déroule dans les meilleures conditions, la plus importante d’entre elle étant qu’il est interdit d’émettre des jugements de valeur ni de critiques sur l’idée d’un participant.

Cette méthode pouvant être quelquefois limitante, des astuces permettent l’éclosion de plus de créativité. On peut par exemple prendre le problème à l’envers et décider de donner des idées en rapport avec l’anti problème ou encore donnes les pires idées possibles. Le but restant le même : en générer un maximum pour en déduire la (ou les) solution pertinente, qui n’est pas toujours évidente ou ne se trouve pas là où on la cherche.

 

LE BRAINWRITING

Il s’agit d’un brainstorming silencieux. En effet, ici le papier est roi. Au lieu d’exprimer ses idées, on les note, de façon anonyme sur un papier, puis le passe à son voisin. Cette méthode favorise un vrai travail d’équipe : la personne qui reçoit votre note pourra rebondir sur votre idée pour exprimer la sienne.

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LE BRAINWALKING

On reprend le principe du brainwriting mais les participants cette fois-ci de déplacent dans la pièce pour échanger les notes. Ainsi, le fait de passer “d’une station de génération d’idées” à une autre, ferait travailler la créativité.

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LE BODYSTORMING

Cette méthode utilise le corps. Les participants donnent de leur personne en se mettant dans la peau de l’utilisateur final du produit à élaborer ainsi qu’à la place de l’objet lui-même.

 

LE GAMESTORMING

C’est connu, le jeu favorise le relâchement, l’énergie et donc la créativité. Plusieurs techniques se retrouvent dans le gamestorming. Parmi les plus connus : le FISH BOWL : les participants forment 2 cercles, un petit, et un grand entourant le premier. Les participants du petit cercle effectuent un brainstorming tandis que ceux du grand cercle écoutent en silence et notent les idées ; ou encore le FEU DE CAMP : comme dans un camp de vacances, autour d’un feu, l’idée est de raconter une histoire. Plusieurs mots sont notés sur des post it ; chaque participant prend un post it et raconte une histoire liée au mot inscrit. Les participants suivants doivent suivre le fil de l’histoire.

 

  1. LE MINDMAPPING

Appelé aussi carte heuristique, cette méthode aide particulièrement à organiser et hiérarchiser les idées. L’on part d’une idée principale, d’un mot clé, à qui l’on crée des ramifications qui se diviseront elles aussi en d’autres ramifications et ainsi de suite. Le schéma obtenu permettra de voir plus clair dans ses idées et de pouvoir effectuer des classements. On put le faire sur une simple feuilles de papier ou s’aider de logiciels. Il en existent de nombreux sur le marché.

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  1. LA MÉTHODE DES 5 POURQUOI

A priori très simple comme méthode, elle est pourtant d’une efficacité redoutable. Il s’agit de se poser la question “Pourquoi?” dès l’énoncé d’un problème et se demander encore “Pourquoi?” à la première réponse donnée, et ainsi de suite jusqu’à 5 Pourquoi. Le but est de creuser les choses et chercher les véritables causes d’un problème, afin de trouver la solution la plus adaptée.

 

Cette liste est loin d’être exhaustive. Il existe des dizaines de méthodes permettant de libérer sa créativité au travail : la méthode des 6 chapeaux, le focus group…. Nous avons ici cité les plus utilisées et les plus connues. Essayez-les vous les adopterez à coups surs. Attention cependant à ne pas brider votre créativité. Car ces méthodes ont un défaut, dans leur application. Tellement de règles y sont rattachées qu’il peut arriver qu’à force de suivre ces dernières on se retrouve à finalement réfléchir de façon très analytique et ne plus laisser libre cours à son intuition.