Les communautés de croissance se définissent comme des groupes sociaux dont les membres ont des biens et intérêts communs

Les communautés de croissance digitales sont des groupes de personnes qui communiquent et débattent par l’intermédiaire de plateformes digitales. email, forums, réseaux sociaux, ou encore blog sur un sujet en commun, un projet ou encore une cause.

Les sujets abordés sont comme des leviers qui favoriseront le partage et l’échange dans la communauté créée. En fonction des niveaux de connaissances de chacun pour avancer sur le sujet par exemple. Ou encore créer et mettre en place des plans d’action pour atteindre ses principaux objectifs.  

Internet et les réseaux sociaux ont boosté cet élan des communautés et y ont ajouté une dimension intéressante. Nous sommes aujourd’hui capables d’échanger, d’interagir, peu importe notre localisation. De monter des projets en étant membre de groupe dont les participants ne se sont jamais vus. La passion, le lien indescriptible qui se crée quand on est en présentiel se retrouve aussi dans les communautés virtuelles. Il y a fort à parier que d’une manière ou d’une autre, aujourd’hui, vous êtes membre d’une communauté virtuelle. On ne le dit pas souvent, mais c’est juste génial.

Les communautés de croissance sont de véritables ressources

Intégrer une communauté est en général une bonne idée. Virtuelle ou physique, on y trouve souvent les réponses aux questions qui nous taraudent. On crée, augmente, entretien plus facilement nos réseaux. Le groupe que forme la communauté est donc une ressource importante pour les membres qui la compose.

 Dans les communautés virtuelles ont eu une forte exposition pendant le premier confinement, parfois au détriment des forums classiques. Pour animer ces communautés et resserrer les liens, la gamification est mise en avant. Trombinoscope animé, jeux brise-glace récurrents, ou encore une road map évolutive avec des étapes …  

L’objectif principal étant l’entraide, tout est mis en place pour que les échanges soient simples et aussi transparents et authentiques que possible.

Pourquoi les communautés de croissance virtuelles ont autant le vent en poupe ?  

Sur Facebook, Discord ou encore LinkedIn. À la suite d’une formation ou sur cooptation, nous sommes nombreux à apprécier les échanges dans nos communautés virtuelles. Et ça ne cesse de croitre.

Les communautés virtuelles répondent à un besoin spécifique

La communauté rassemble des personnes intéressées par un même sujet ou une problématique commune. Les subtilités éventuelles du sujet et les cas spécifiques peuvent aisément être abordées dans le groupe. Définition, approches, plan d’action, aide à la mise en place du plan tout y passe. On y trouve l’aide dont on a besoin pour une vision plus claire du problème.

J’ai récemment demandé solliciter l’aide de la communauté inside freelancing sur un sujet administratif épineux. En plus des nombreux messages d’encouragement, j’ai reçu des conseils avisés d’une personne de la communauté. SUPER LUNDI (Merci!) a pris le temps d’en savoir plus sur la situation. Hors communauté, j’ai pu bénéficier de ses connaissances et même d’un plan d’action.   

Bien entendu ces échanges en communauté sont une première étape vers la résolution du problème posé. Vous arrivez rapidement à identifier ceux qui peuvent vous aider. Vous avez l’accès au groupe pour la phase de réflexion primaire je dirais. N’hésitez pas à investir dans une prestation complète si votre interlocuteur en a fait son métier. Une bonne manière de se soutenir le travail bien fait !

Dans les communautés de croissance virtuelles il y a un fort engagement

Le point fort des communautés virtuelles ou non réside à mon sens dans les membres qui la compose. Ou du moins la qualité des liens qu’ils réussissent à tisser. Les interactions entrainent en général des relations de confiance sur le long terme. ✔ Ce qui a pour effet de davantage prendre en considération les recommandations émanant du groupe.

C’est certainement pour l’une de ces raisons que les communautés virtuelles fonctionnent aussi bien en ce moment 👍

Une communauté virtuelle permet à des personnes de tous horizons et ayant des intérêts communs de se rassembler. Nous l’évoquions sur les réseaux il y a peu, le tout est plus grand que la somme des parties. Nous en avons la démonstration avec la communauté. Ce groupe d’appartenance qui nous aide à nous construire, nous réaliser ou encore nous élever.

Construire votre propre communauté de croissance

Les communautés virtuelles posent en général un cadre collaboratif et un environnement positif pour leurs membres. Ces derniers se soutiennent et se motivent rapidement (même sans se connaitre réellement).

La communauté devient donc le réseau tant rechercher pour s’épauler, tester ses produits, se donner des tips pour jongler entre vie pro et vie perso… La confiance instaurée et installée nourri les relations et permet de donner et recevoir sans trop de réticences.  

Il y a des chances que cette description vous paraisse assez intéressante pour monter votre propre communauté. Pour mener à bien cette expérience, vous allez donc certainement devoir :

  • Choisir et définir votre sujet
  • Choisir la plateforme sur laquelle vous envisagez les échanges (groupe privé Facebook, LinkedIn, Discord, WhatsApp…)
  • Penser à comment animer suffisamment ce groupe pour qu’il puisse vivre sans vous
  • Penser à comment combler les attentes de vos membres (recommandations, contenus de qualité, plan d’action, sessions de parole…)

 Choix du sujet commun de la communauté

Pour trouver le sujet qui rassemblera du monde, pensez à ce qui vous passionne. Vous pouvez aussi penser aux difficultés que vous rencontrez et qui semblent arriver à d’autres. Dans la sphère privée ou professionnelle, les sujets ne manquent pas. Trouvez celui qui vous tient à cœur et lancez-vous.

Si vous souhaitez davantage de certitude, posez la question autour de vous, ou en mode sondage sur vos réseaux sociaux. Vous verrez bien en fonction des retours si ça vaut la peine de se lancer dans l’aventure.

Par exemple : Si vous recevez plus de questions que de recommandations ou conseils sur un sujet, vous comprendrez que c’est important.

Choisir la plateforme qui va supporter la communauté

Le choix est vaste et dépend souvent du nombre de participants, de l’idée qu’on se fait des échanges et interactions. De si on se lance dans une plateforme gratuite ou payante. Pas de mauvaise réponse, juste des avantages et des points de réflexion à chaque fois.

Ceux auxquels on pense en premier sont le groupe privé Facebook et le groupe WhatsApp. Probablement pour la simplicité de mise en place et la gratuité. Les deux fonctionnent plutôt bien et vous êtes vous-même probablement membre d’un groupe sur l’une ou l’autre de ces plateformes (voire les deux ☺).

Je ne suis pas convaincue que ces solutions soient adaptées pour les grands groupes (à vous de déterminer ce qu’est un grand groupe). Sur WhatsApp par exemple, on a vite fait de perdre le fil de la discussion si plusieurs personnes interagissent pendant notre absence.

Pour des espaces qui permettent d’avoir des salons spécifiques de discussion, d’organiser les échanges de la communauté. On peut se référer à DISCORD (le lieu pour discuter)ou encore MIGHTY NETWORK. Les démos sur leurs sites respectifs sont très bien faites. Ces plateformes vont vous demander d’investir du temps pour organiser tout cela (et parfois de l’argent pur certaines options)

Cela dit, il est possible de mixer les plateformes pour laisser le choix à vos membres. Nous avons l’exemple de Juliet et Julia de I DON’T THINK, I FEEL qui proposent un groupe Facebook et une communauté sur Discord à ceux qui ont déjà participé à une de leur formation.

Animer le groupe

Vous pouvez le faire vous-même tos les jours, ou vous faire aider de quelqu’un dont c’est le métier.   

Gardez en tête que vous aurez probablement de nombreux profils de personnes dans votre communauté : extravertis, timides, ceux qui aiment juste observer, ceux qui posent tout le temps des questions, ceux qui vont attendre que quelqu’un lance le sujet pour enfin pouvoir se confier…

La taille du groupe importe peu car en fonction des profils que vous aurez dans votre groupe, il est possible qu’il vive tout seul (l’idéal c’est quand même quand les membres ne se sentent pas obligé d’attendre que vous initiiez les choses à faire).

En présentiel, vous avez les techniques d’animation brise-glace au début qui permettent aux participants de mieux se connaitre et d’établir des liens. Ces techniques peuvent être adaptées pour les communautés virtuelles (café virtuel, jeux de présentation…)

Combler les attentes  

De manière générale, les membres de communauté s’attendent à du contenu de qualité (conseils, orientations, recommandations), à partager leurs expériences et connaissances avec d’autres dans la même situation.

Parfois juste la reconnaissance de leur situation importe. Témoignages, mentions, associations pour attester du fait qu’on n’est pas seul dans une situation et qu’avec l’aide des autres on peut arriver à la surmonter.

Les attentes sont aussi positives : des actions de réseautage, invitations à des webinaires et autre opérations coup de pouce pour encourager, aider, donner de la visibilité ou encore faire découvrir à une personne une action qui pourrait lui faciliter la vie.

Quelque fois même il n’est pas nécessaire de faire partie d’une communauté pour qu’elle vous porte et plébiscite votre travail. Je l’ai moi-même expérimenté il y a quelques mois ! Une très agréable expérience grâce à laquelle j’ai gagné en visibilité 🙏🏾 j’ai mis du temps à comprendre d’où ça venait mais je trouve cette initiative géniale🎉.

Ce n’est pas tous les jours qu’un groupe décide de donner un coup de pouce sur les réseaux à une personne dont il apprécie le travail.

Qu’on en fasse partie ou pas, l’un des traits communs à toutes ces communautés et la volonté de grandir ensemble. Des communautés de croissance donc.

Points à savoir sur les communautés de croissance

Elles peuvent être de toutes tailles

Petite ou grande, dans tous les cas comme pour beaucoup de choses dans la vie, vous avancerez une petite étape après l’autre.

La taille importe peu car ce n’est pas à sa taille qu’on jugera son importance. La thématique abordée, les valeurs qu’elle partage vous aideront sens doute à faire votre choix.  

Elles évoluent autour d’un thème spécifique, une expertise ou d’intérêts particuliers

Comme évoqué dans le point précédent, il y a de grandes chances que vous choisissiez la communauté à laquelle vous souhaitez appartenir en fonction de son sujet central.

De même si vous vous lancer dans la création d’une communauté, vous allez définir le sujet qui vous passionne le plus. Si vous en avez plusieurs, faire une analyse SWOT pourrait vous aider à faire votre choix. Dans tous les cas, vous allez devoir être clair et assez précis sur l’objectif de votre communauté pour éviter les choix de casting ou les erreurs d’aiguillage.

 L’engagement est un des piliers de la communauté

L’engagement dans une communauté prend plusieurs formes, tout ce qui pourra l’aider à se développer sera bénéfique. On pense notamment aux actions comme :

  • Commentaires, échanges
  • Partage d’expériences, témoignages
  • Recommandation et conseils
  • Tutoriels, écoute, encouragements…

Si vous vous lancez dans la création d’une communauté, sachez que vous devrez vous y impliquer et vous y engager autant que vos futurs membres.

Tout le monde doit parler, s’exprimer, écouter les autres et apporter sa contribution au groupe quand c’est nécessaire. Les interactions dans le groupe lui ajoutent de la valeur, tout en enrichissant à chaque fois les membres qui le compose. C’est probablement là l’un des intérêts majeurs de l’essor des communautés de croissance.

Faire partie d’une communauté c’est aussi l’opportunité d’avoir une audience pour faire connaitre ou tester son travail

Partage de contenus réseaux sociaux, phase pilote ou de test d’un produit ou d’un service, les membres d’une communauté sont en général ravis de pouvoir aider leurs compères.

Souvent même, en apportant une solution innovante au problème qui vous lie tous, vous pouvez avoir des clients dans le lot et si la prestation se passe bien, comme dans beaucoup de cas, ils seront votre meilleure vitrine.

Ici aussi l’interaction est importante, il ne s’agit pas juste de lire, assister et regarder les autres faire (comme dans un public) il s’agit dans une communauté de donner autant que de recevoir. D’agir aussi pour la communauté, de s’engager à partager, échanger et communiquer avec les autres.

Faire partie d’une communauté de croissance c’est encourager les opérations coup de pouce

À l’intérieur de la communauté il s’agit de favoriser les périodes d’auto-promotion (et ainsi garantir quelque peu la participation des plus réticents). Mettre les membres à la une à tour de rôle pour présenter leur métier, ou leurs réalisations. Ces petites phases peuvent être angoissantes au début mais dans 100% des cas, avec un environnement bienveillant on est reboosté ! Ces moments de gratifications sont aussi importants pour l’estime de soi (et l’égo). Gamifiez un max ces moments pour encourager l’interaction et l’implication (like, partage, encouragements, cœurs …)  

À l’extérieur de la communauté, les opérations coup de pouce font leur petit effet. Elles peuvent être mises en place comme un jeu, un rdv hebdomadaire ou mensuel pendant lequel à tour de rôle ou au volontariat, les membres désignent les comptes, experts ou solutions qui leur ont permis d’avancer sur une problématique donnée. Le groupe est ensuite invité à découvrir ce dont on parle et à donner de la force à son créateur. Une façon comme une autre de faire des recommandations utiles, de soutenir les projets qui vous paraissent intéressants et d’encourager ces personnes qui n’ont peut-être pas conscience que leurs actions vous font du bien.  

Mon avis sur les communautés de croissance

Pour moi, les communautés de croissance sont des outils de développement personnel et professionnel. Elles nous aident à nous (re) construire d’une certaine façon, à voir davantage de positif et à évoluer dans un cadre bienveillant. Cette vie n’en est pas toujours pourvue.

Je suis personnellement engagée dans plusieurs communautés que je considère comme de croissance. Et je suis en passe d’en créer une moi-même (pour les futurs participants des sessions « Mon Weekend Avec ». Des petits groupes donc mais aussi des groupes plus importants.

J’ai aussi une Partenaire de responsabilité 🤩 (par ici si vous ne savez pas ce que c’est) : J’en ai une superbe ! Un heureux hasard de la vie.

Micro-groupe : avec l’équipe, on travaille à la mise en place d’une communauté pour les participants des sessions MWA. Pour les entrepreneurs qui souhaitent clarifier et structurer leur projet _ de l’idée à l’action_ Je vous passe les groupes de famille et de copines 😏.  Dans ce groupe nous nous entraidons dans la résolution de problème, nous travaillons à clarifier nos projets pros et persos. 😎

Macro-groupe : les groupes plus importants dans lesquels je me suis engagée cette année sont : Inside Freelancing, les lionnes, independant.co, I don’t think I feel … que des pépites qui m’ont aidé à me challenger tout au long de l’année. Dans ces groupes je me sens épaulée, soutenue et aiguiller dans ma vie de freelance. 🙏🏾

Et vous, faites-vous partie d’une communauté de croissance ? envisagez-vous d’en créer une bientôt ? dites-nous tout en commentaire

En savoir plus

Pensées quotidiennes d’un freelance indépendant : Thomas Burbidge & Michaël Burrow _ Les communautés qui suivent notre vie (23mn d’écoute)

Le pouvoir de croissance des relations : épisode du podcast Young, Wild and Freelance dans lequel Thomas Burbidge évoque l’entourage de croissance, son intérêt et quelques points de réflexion sur sa constitution (une pépite cet épisode, 45mn d’écoute)