Cette année est clairement celle de la réflexion. Depuis janvier la terre entière subit les assauts du coronavirus. Confinement, télétravail, équilibre vie perso-vie pro, tous les sujets ont initié la réflexion. Garder le moral est devenu un vrai challenge. Pour ne pas sombrer dans les travers anxiogènes de l’incertitude, un célèbre penseur a dit ceci « Garde la pêche ».

En effet « garder la pêche » est indispensable pour affronter les jours peu cléments. Méditation, formation, moments détente avec les siens, tout est à tester pour surmonter la crise. Petite sélection de ce qui semble fonctionner pour garder le moral en période de crise.

planifier sa journée pour garder le moral

Garder le moral au travail

Le quotidien professionnel des actifs de la terre entière a été bouleversé.  De la manière de travailler aux attentes vis-à-vis de son employeur/client, salariés et freelance même combat ! étant membre de la dernière catégorie, je pense comme beaucoup qu’il y aura un après COVID-19. Les choses ne reviendront certainement pas à la normale tant l’impact est grand. D’ailleurs de quel ‘normal’ est-ce qu’on parle ? est ce qu’on se représentent tous la même normalité ? 🤨. En attendant une harmonisation effective des changements, nous pouvons déjà nous inspirer de ce qui s’est fait dans les organisations. 

Travailler à son bien-être pour garder le moral

Travailler au bien-être sur son lieu de travail c’est penser à éviter les Risques Psycho Sociaux. Et autres formes d’épuisement professionnel. (Nous avions évoqué l’intérêt de s’intéresser aux Risques psycho-sociaux par ici)

Après une année fortement perturbée, il est plus que nécessaire de s’intéresser à une approche du bien-être au travail qui favorise la performance, la santé, et l’implication au travail.

En effet, la situation est telle qu’aujourd’hui l’incertitude règne, les arrêts maladie fusent, le climat n’est pas fait pour nous rassurer.

Prendre soin de ses collaborateurs à titre préventif est incontestablement un bon point pour l’entreprise. Ce n’est pas toujours évident, c’est vrai. Mais les relais médecine du travail, service Sante Sécurité au Travail, ou les ANACT /ARACT peuvent aider à la réflexion.

Optimiser le télétravail

Maintenant que le télétravail est fortement encouragé, il va falloir trouver le moyen de se l’approprier:

  • Se fixer des horaires de travail : le plus simple est de garder le même rythme que celui pratiqué en entreprise.  S’il y a un changement dans vos horaires, pensez à l’indiquer en signature de mail. Ou en message d’absence en fin de journée.

  • Anticiper et planifier sa charge de travail sur la semaine. Le but est organiser ses activités selon les priorités, et le temps imparti. Des points réguliers avec le manager sont importants pour mieux gérer et aiguiller le travail.

  • Garder le contact avec l’équipe :  Les apéro-zoom ont explosés. C’était un bon moyen de garder un lien social avec les collègues ou les amis. Les moments de discussion autour de la nouvelle organisation peuvent aussi être partagé par ce biais (équipe et manager).  Pourquoi pas en faire un rituel ?  Un sujet soumis au vote de l’équipe en début de semaine. Une réunion pour débriefer (tout en prenant soin d’avoir des nouvelles de chacun. De savoir comment ils s’en sortent à la maison, s’ils ont des astuces à partager…). Ces moments ne pourront que renforcer le sentiment d’appartenance de l’équipe. Et parfois jouer pour la marque employeur.

Pas toujours simple à exécuter mais utile sur le long terme.

Organiser l’espace de travail

Afin de respecter les mesures barrières et maintenir les activités d’entreprise, les espaces de travail ont dû se réorganiser. Avec plus ou moins de succès auprès des salariés.

  • Les règles de distanciation sont de mises :
  • Organiser le maintien de l’activité en mettant en place un roulement d’équipe (si trop nombreux)
  • Éviter les réunions à plusieurs dans des espaces réduits
  • Favoriser la communication à distance (e-mail, téléphone ou encore téléconférence)
    • Mettre l’accent sur l’accessibilité et l’approvisionnement régulier des éléments d’hygiène : savon, papier à usage unique, solutions hydroalcooliques. Équiper les salariés qui se déplacent le plus de ces derniers serait une bonne chose (coursiers, salariés en déplacement ponctuel…)
Ces éléments permettent de réduire quelque peu l’anxiété sur site. Et aide (un peu) à garder le moral malgré les épreuves.

 

S’octroyer du temps solo pour mieux apprécier ses co-confinés

 

Garder le moral à la maison

Avec le confinement, il a fallu avant toute chose maintenir ses repères à la maison aussi. Ce qui en soit relevait du challenge quand on n’était pas confiné solo.

Travail, école des enfants, repas, ménage, activités familiales ou sociales (le tout avec les impératifs inhérents bien sur). Des choses à priori simples, qui ont tout de même demandé d’organiser son quotidien avec un peu plus de précision. Un cadre plus rigoureux que d’habitude si on ne voulait pas se trouver débordés.  

Pour éviter de se laisser envahir par la léthargie ambiante, il a été nécessaire de conserver ses habitudes. Réveil, repas, grands axes du jour… et des éléments mis en avant pour nous permettre de ‘mieux’ vivre cette période unique. Mais, aussi, instaurer le partage des tâches, le sens des priorités, le respect des emplois du temps de chacun.

Le sport, à petite dose pour garder le moral

« Une activité physique régulière, même à intensité modérée, stimule le système immunitaire »

Ce ne sont pas les offres de séances qui ont manqué pendant le confinement. Des exercices simples, des courtes séances, peu, voire pas de matériel, le tout de manière régulière. Tout le monde y est allé de sa session filmée, quitte à faire jaillir la culpabilité chez les moins actifs.
Nous avons particulièrement apprécié les formules diversifiées de l’application FizzUp. Tout comme les mix ‘cuisine et sessions rythmées’ du clan Leriche.

S’accorder du temps, pour mieux apprécier la présence des autres

Nul doute que la crise actuelle génère un flot continu de doutes et d’anxiété. Toutes les sphères de vie ont été impactées. En vivant avec d’autres personnes sous le même toit, les moments solos peuvent s’avérer rares. Pendant le confinement, il a fallu gérer les plannings des enfants. Dealer avec ceux des colocataires, adapter le sien et …trouver le moyen de s’offrir un ‘sas de décompression’ entre deux taches. L’idée étant de ne pas se sentir dépassé par la situation.

Vous avez redoublé d’imagination pendant le confinement pour grapiller un peu de temps pour vous. Et pour le une cohabitation relativement sereine :  

 

Réorganisation du temps et de l’espace

Il était important de garder des horaires habituels pendant le confinement. Surtout si on avait des enfants comme co-confinés. Les rituels de repère (réveil et de coucher, repas, douche…) inchangés. Mais aussi la création de nouveaux horaires pour soi (tôt le matin ou plus tard dans la soirée). Pour un coin ‘travail’ pour tous : Certains ont bougé les meubles. Défini et arrangé un espace personnel pour chacun (même si tout petit). Bien évidemment, il a fallu convenir des conditions d’utilisation pour les espaces partagés, ‘open space’. Un aménagement qui doit pouvoir vous soulager ou ressourcer.

Apprendre par le jeu, et enrichir la boite à souvenirs

Pour décompresser, vous pouvez passer des moments détente avec vos co-confinés.

Pendant ce confinement, les idées de familles créatives ont fusé. Spécial big up au compte nos bons jours (on en a pris plein les yeux ! un vrai régal et une source d’inspiration pour toute la famille)

Raconter des histoires, créer des personnages, inventer un jeu, faire des moments de détente en famille des souvenirs impérissables. Ils viendront quelque peu contre-balancer l’ambiance pesante de la situation de crise. Par équipe ou en mode duo, même principe.

Vous pouvez même en faire un rituel. Confinement ou pas, après-midi ou en soirée, une ou deux fois par mois, accordez-vous du temps avec les vôtres.  Impliquez-les dans le choix du jeu. Respectez leurs choix, et les engagements pris. Chacun devra organiser son programme maison en fonction de ce moment.

J’ai été le témoin privilégié d’une famille qui appliquait une variante intéressante de ce moment de détente. Temps perso (2h), suivi d’un moment commun autour d’un plat ‘comfort food’.  Pendant le temps perso, chacun choisi une activité et restitution durant le moment commun. Ces sessions donnent lieu à des débats, et permettent à ceux qui en ont besoin de vider leur sac. Bienveillance étant le maître mot de ces moments.  

À tester quand on est plusieurs à vivre sous le même toit.

PS : La sieste compte comme activité perso !!!